Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 5 manuscrit, note 9.
Note [9]

Custodi-nos est une locution latine, signifiant « garde-nous », que le français a adoptée au xvie s. pour désigner, au sens restreint, en droit canonique, un « confidentiaire », c’est-à-dire celui qui prête son nom au titulaire légitime d’un bénéfice, « pour en recueillir les fruits, et qui est prêt aussi de lui en donner la résignation toutes fois et quantes qu’on la lui demandera » (Furetière) ; et au sens plus large, « ceux qui occupent des offices et qui les gèrent pendant le temps que celui qui en est pourvu est en bas âge, et qu’il ne peut pas exercer ; ce mot est bas, on dit quelquefois par mépris, ce n’est qu’un petit custodi-nos » (Trévoux).

Être « pape et empereur tout ensemble » convenait à la lettre pour Charles Quint, mais ne s’appliquait à son fils Philippe ii qu’en remplaçant « empereur » par « roi d’Espagne ».

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 5 manuscrit, note 9.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8206&cln=9

(Consulté le 27/04/2024)

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