La réclamation de Mme d’Aiguillon (v. note [62], lettre 101) a modifié une phrase à la page 58 des deux éditions de la Vita Puteani :
- 1652
Etenim satis intelligebat, illa Regis adhuc ætatula, novis regni ministris, æque ac decessoribus suis necessarias esse pacis differendæ moras, aut evitandæ, rationes.
[Et en effet il {a} comprenait bien, qu’à cet âge encore tendre du roi, {b} pour les nouveaux ministres de l’État, comme avaient fait leurs prédécesseurs, il était nécessaire de retarder la paix ou même de l’éviter].
- 1653
Etenim satis intelligebat, illam Regis adhuc ætatulam rebus suis favere, nostris esse contrariam Regni hostes persuasos, pacis differendæ, aut disturbandæ vias omnes tentaturos.
[Et en effet il {a} comprenait bien que l’âge encore tendre du roi lui était favorable, mais était contraire à nos intérêts car les ennemis de l’État {c} étaient convaincus de retarder ou même d’empêcher la paix par tous les moyens].
- Pierre Dupuy (1582-1651).
- L’« âge encore tendre du roi » et la suite, Inter hæc Puteanus noster consenuit [En ce temps-là, notre cher Dupuy avait atteint un âge avancé], réfèrent bien ce blâme au ministère de Mazarin, sans épargner son prédécesseur, Richelieu, dont sa nièce ne tolérait pas qu’on critiquât, même obliquement, la politique.
- Les Espagnols.
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