Note [7] | |
Ici comme dans son huitième argument (v. infra note [27]), Hyginus Thalassius (Pierre De Mercenne) optait pour l’existence de deux chyles, que Thomas Bartholin avait défendue dans le chapitre xv de son Historia anatomica (1652, v. sa note [2]). Pour De Mercenne, le sang était fait dans le foie et parfait dans le cœur, mais il se fondait sur d’obscures conjectures : v. notes [15]‑[20], Nova Dissertatio de Jean Pecquet, expérience i, pour la distinction complexe entre diarrhées chyleuse et hépatique (lientérie, avec excréments ressemblant à la lavure de viande). De Mercenne n’a pas publié d’autre livre. Des quatre thèses qu’il a présidées à la Faculté de médecine de Paris, sa cardinale du 7 avril 1661 a très utilement approfondi la pertinente hypothèse qu’il énonçait ici ; mais sa quodlibétaire du 1er décembre 1661 a abouti à cette décevante conclusion : Ergo Hippocratis medendi Methodus posterorum inuentis mutari non potest [Les découvertes faites pas ceux qui ont suivi Hippocrate ne peuvent pas changer la méthode qu’il a établie pour remédier] ; v. note [1], Brevis Destructio, chapitre v, pour sa conclusion négative. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Hyginus Thalassius (1654) alias Pierre De Mercenne, Brevis Destructio de la première Responsio (1652) de Jean ii Riolan (1654) : chapitre iv, note 7. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=0053&cln=7 (Consulté le 03/06/2024) |