1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22

Les traités et les œuvres d'Ambroise Paré

"Par la main et par la plume"

Anatomie universelle du Corps humain, composée par A. Paré, Chirurgien ordinaire du Roy, et juré à Paris : reveuë et augmentee par ledit autheur, avec I. Rostaing du Bignosc Provençal, aussi Chirurgien Juré à Paris, Paris, Jehan Le Royer, 1561.

In-8° de 277 feuillets (plus discours préliminaires et table), avec 49 figures, dédié au roi de Navarre, Antoine de Bourbon dont Paré a été le chirurgien en 1551 lorsqu’il n’était encore que duc de Vendôme. Achevé d’imprimer le 15 avril 1561, le livre se présente comme le fruit d’une collaboration avec le chirurgien Isnard Rostan de Binosque, "homme très expérimenté aux dissections anatomiques."

L’Anatomie universelle apparaît comme une pièce essentielle dans le projet de Paré :

  • celui de construire une œuvre aussi convenable aux Princes que nécessaire aux chirurgiens ("Au roi de Navarre")
  • celui de communiquer son expérience et son savoir par "une écriture permanente" afin que nul ne puisse lui reprocher "l’avaricieuse rétention" des talents que Dieu lui a octroyés
  • celui enfin d’enseigner une chirurgie rationnelle reposant sur un ordre et une méthode jusque-là peu observés.

L’Anatomie annonce alors l’œuvre suivante : "une pratique générale du corps universel", et une "description de tous les instruments nécessaires à la dite pratique".

"discourant ici l’artifice nécessaire et requis à bien entendre l’Anatomie, premier sujet du chirurgien méthodique" (Au Lecteur)

"discourant ici l’artifice nécessaire et requis à bien entendre l’Anatomie, premier sujet du chirurgien méthodique" (Au Lecteur)
[BIUM 82949]
 
"D’avantage à fin que […] tu ne fusses induit à en quitter la lecture comme fâcheuse et ennuyante, je t’ai fait peindre les figures à la fin de chaque livre […]. De l’invention desquelles je ne me vueil par une gloire démesurée si hautement élever, que je ne reconnaisse une bonne part extraite du livre d’André Vésale homme autant bien versé en ces secrets, qu’autre de notre temps, ainsi qu’en mon épître des plaies de la tête ne te l’ai voulu aucunement dissimuler" (Au Lecteur)
[f. 249v°-250r°. BIUM 82949]
"D’avantage à fin que […] tu ne fusses induit à en quitter la lecture comme fâcheuse et ennuyante, je t’ai fait peindre les figures à la fin de chaque livre […]. De l’invention desquelles je ne me vueil par une gloire démesurée si hautement élever, que je ne reconnaisse une bonne part extraite du livre d’André Vésale homme autant bien versé en ces secrets, qu’autre de notre temps, ainsi qu’en mon épître des plaies de la tête ne te l’ai voulu aucunement dissimuler" (Au Lecteur)
[f. 249v°-250r°. BIUM 82949]

"D’avantage à fin que […] tu ne fusses induit à en quitter la lecture comme fâcheuse et ennuyante, je t’ai fait peindre les figures à la fin de chaque livre […]. De l’invention desquelles je ne me vueil par une gloire démesurée si hautement élever, que je ne reconnaisse une bonne part extraite du livre d’André Vésale homme autant bien versé en ces secrets, qu’autre de notre temps, ainsi qu’en mon épître des plaies de la tête ne te l’ai voulu aucunement dissimuler" (Au Lecteur)