Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre VIII
Note [12]
Melchior Adam, Vitæ Germanorum Medicorum [Vies des médecins allemands] (Heidelberg, 1620, v. note [2], lettre de Charles Spon, datée du 15 janvier 1658), Vie de Johann Lange (1485-1565, docteur en médecine de Pise en 1522, v. note [17], lettre 264), dans la relation de son voyage d’études (pages 140‑141) :
Audivit in Italia medicos excellentes plerosque, tum summi nominis eo seculo virum Nicolaum Leonicenum ; Dioscoridis illustratorem : qui annum ætatis attigit nonagesimus sextum, cum amplius sexaginta annos Ferraria docuisset. Hic dixit, se viridis vegetaque uti senecta, quia castam iuventutem virilis ætati tradidisset : ediditque opusculum, in quo omnibus ægris salutem et vitam restitui conciliarique posse docuit.
[En Italie, il s’entretint avec maints brillants médecins, dont Nicolas Leonicenus, homme de grand renom en son siècle, commentateur de Dioscoride, {a} qui atteignit l’âge de quatre-vingt-seize ans, en ayant enseigné à Ferrare pendant plus de soixante ans. Il lui dit qu’il jouissait d’une vieillesse vigoureuse et prospère parce qu’il avait atteint l’âge adulte à la suite d’une jeunesse chaste. Il a publié un opuscule où il enseigne le pouvoir de rendre et préserver le salut et la vie de tous les malades]. {b}
- V. note [28], lettre latine 75, pour Niccolo Leoniceno (1428-1524), professeur de médecine à Ferrare, dont la bibliographie ne contient aucun ouvrage nommément consacré à Dioscoride.
- Aucun titre de Leoniceno ne renvoie explicitement à cette belle promesse.