À Claude II Belin, le 24 avril 1647
Note [8]
Les Paralipomena Officinalia [Paralipomènes (Suppléments) officinaux] forment la dernière partie (pages 633‑701) du De Medicamentis officinalibus… de Caspar Hofmann (Paris, 1646 ; v. note [7], lettre 134). Ils comptent 98 chapitres répartis en six sections. Le chapitre 36 appartient à la 3e section (De Excrementis animalium [Les Excréments des animaux]), et porte le titre de De Lapide Bezoar [La Pierre de bézoard] (pages 657‑658) ; c’est une attaque en règle contre ce remède (v. note [9], lettre 5), qui se termine par cette phrase :
Sunt etiam nonnulli quidam impostores, qui perfricta fronte audent mira polliceri de eius facultatibus ad promovendam variolarum expulsionem, et ut Arabice loquuntur ad roborandum cor, adversus tantam malignitatem : sed quæcumque male feriati isti effutiunt, mera sunt ægrorum somnia, et pura puta mendacia : neque enim plus potest iste lapis in talium morborum curatione, quam calx aut cinis.
[Il se trouve même quelques imposteurs qui ont le toupet d’oser promettre merveilles sur ses capacités à purger la variole et, comme on dit en arabe, à fortifier le cœur contre une si grave maladie ; mais quoi que débitent ces esprits agités, ce ne sont que rêves de malades, et purs et simples mensonges ; et cette pierre ne peut en effet faire plus en la guérison de telles maladies que ne font poudre et cendre].