À Charles Spon, les 19 et 22 octobre 1649
Note [27]
« On dit en proverbe, quand un homme apporte une nouvelle qu’on sait déjà, qu’il n’aura pas les gants, pour dire la paraguante, le présent qu’on donne aux messagers qui apportent quelque bonne nouvelle » (Furetière). La paraguante (hispanisme, dar para guante, « donner pour des gants ») était l’équivalent d’un pourboire qui servait en France à s’acheter un pot de vin, mais en Espagne, une paire de gants.
V. la fin de la lettre à Charles Spon, datée du 12 septembre 1645 (notes [11] et [15]) pour les médisances de Pline l’Ancien (l’oncle), Montaigne et Henri-Corneille Agrippa sur les médecins.