À André Falconet, le 15 août 1651

Note [5]

« difficiles à compter, tant ils sont nombreux » (Martial). Cette seconde liste de maîtres étaient encore vivants alors.

Paul Courtois (Meaux 1617-Paris 1688) avait été ce bachelier la Faculté de médecine de Paris qui avait soutenu sous la présidence de Guy Patin, le 17 décembre 1643, une retentissante thèse, « L’homme n’est que maladie ». Docteur régent en 1645, Patin le nomma censeur de la Faculté pendant son décanat (de novembre 1650 à novembre 1652) ; Courtois fut ensuite élu doyen de 1652 à 1654.

Tandis qu’il le soignait en 1661, Patin écrivait de Courtois à André Falconet : « Son mérite me fait peur de sa perte, et je le tiens un des plus sages et des plus savants de notre Compagnie » (10 mai) ; « C’est le meilleur ami que j’aie dans la Faculté et le plus honnête homme. » (17 mai).

Claude-Pierre Goujet (tome troisième, page 174, v. note [3] du Manuscrit 2007 de la Bibliothèque interuniversitaire de santé), « sur la foi d’une liste manuscrite des professeurs royaux, conservée à la Bibliothèque du roi », donne Paul Courtois comme professeur en médecine (en fonction de 1645 à 1688) ; mais ni Guy Patin ni d’autres sources que j’ai consultées ne confirment cette attribution.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 15 août 1651, note 5.

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(Consulté le 18/04/2024)

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