À Claude II Belin, le 24 août 1658
Note [6]
Simon Sten (Simo Lithus, 1540-1619), philologue et historien allemand, professeur d’éthique, de grec, d’éloquence et de poésie à Heidelberg, a traduit et commenté la Vie d’Ignace de Loyola :
Vita Ignatii Loiolæ, qui Religionem Clericorum Sociatis Iesu instituit, ante aliquot annos descripta a Petro Ribadeneira, nunc in honorem totius Societatis bresvissimis et utilissimis Scholiis illustrata a Christiano Simone Litho Miseno.[Vie d’Ignace de Loyola, {a} qui a institué l’Ordre des prêtres de la Compagnie de Jésus, écrite il y a quelques années par Petrus Ribadeneira, {b} et maintenant enrichie de très utiles et très courtes notes par Christianus Simo Lithus Misenus, {c} pour la gloire de toute la Compagnie]. {d}
- V. note [1], lettre 46.
- v. note [22] du Patiniana I‑3.
- Natif de Misnie (Saxe), dans la ville de Lommatzsch.
- Sans lieu ni nom, 1598, in‑8o de 199 pages.
Il a aussi manifesté son hostilité contre les jésuites dans la :
Brevis Responsio ad Greitserianam αναλυσιν epistolæ a Simone Stenio græce exaratæ, ad consolationem Iesuiticam ob reditum Loiolanæ societatis in Galliam.[Bève réponse à l’analyse que Gretser {a} a donné de la lettre que Simo Stenius a écrite en grec, pour la consolation des jésuites à cause de leur retour de la société loyolite en France]. {b}
- Le jésuite Jacob Gretser, v. supra notule {c}, note [3].
- Heidelberg, sans nom, 1605, in‑8o de 47 pages. Le titre est suivi d’un quatrain grec, avec sa traduction latine :
Epigramma in Ignatii Loiolæ clericos.Cùm sint mala omnibus locis compluria
Nil pejus est tamen profanis clericis,
Igniatius quorum pater, non ille, qui
Martyr fuit, sed martyras faciens Iber.[Épigramme sur les prêtres d’Ignace de Loyola.
Ben qu’il y ait partout quantité de maux, nul n’est pire que les prêtres impies, dont Ignace est le père, non pas celui qui endura le martyre, {i} mais l’Espagnol qui fait des martyrs].
- Ignace d’Antioche, saint et martyr chrétien du ier s.