À Charles Spon, le 3 juillet 1663
Note [3]
Ces deux livres existent, mais posent des questions que je ne suis pas entièrement parvenu à débrouiller et à accorder avec ce qu’en disait Guy Patin.
Mercurio aurait pu s’inspirer du traité de gynécologie intitulé Gli Ornamenti delle Donne, scriti per M. Giovanni Marinello. Et divisi in Quattro Libri, con due Tavole, una de’Capitoli, e l’altra d’alcune cose particolari. Opera utile, et necessaria ad ogni gentile persona. {d} Je doute pourtant de cette possibilité car je n’ai guère trouvé de ressemblances entre ce livre et la Commare. Les bibliographies de Marinello citent aussi sa Medicina pertinenti alle infermita delle donne, {e} qui pourrait être le même ouvrage sous un autre titre, mais je n’ai pas mis la main sur cette édition pour en examiner le contenu.
Patin a pu confondre Mercurius et Marinellus, mais se serait alors pareillement mépris dans sa lettre à André Falconet, datée du 9 avril 1666 (v. sa note [1]), en trouvant excellent le livre de Marinellus. J’avoue humblement mon incapacité à réconcilier ces diverses contradictions.
Deux illustrations de la Commare retiennent particulièrement l’attention car elles représentent une césarienne pratiquée chez une femme qui semble vivante, opération publiée pour la première fois par François Rousset à Paris en 1581 (v. note [7], lettre 159).