À André Falconet, le 25 juin 1670

Note [21]

« et à quoi Tullius {a} n’a pas même donné de nom ».

Je n’ai pas trouvé celui de ses 212 Emblemata [Emblèmes], ou celui des ses autres ouvrages, où André Alciat {b} a déploré l’absence totale du repentir chez Cicéron. En revanche, dans l’épigramme xii d’Ausone, {c} intitulée In simulacrrum Occasionis et Pænitentiæ [Sur une statue des déesses Occasion et Repentance], Pænitentia répond à qui lui demande qui elle est (vers 10) :

Sum Dea, cui nomen nec Cicero ipse dedit.

[Je suis la déesse à qui Cicéron n’a pas même donné de nom].


  1. Cicéron.

  2. Au xvie s., v. note [19], lettre 229.

  3. Au ive s., v. note [9], lettre 335.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 25 juin 1670, note 21.

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(Consulté le 27/04/2024)

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