Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre II

Note [41]

Les truffes (ou truffles dans l’ancienne orthographe, tubera en latin) n’étaient alors pas considérées comme de véritables champignons : « mets fort friand qu’on tire de la terre et qui est presque fait comme des topinambours [v. infra note [42]]. Les médecins, comme Galien et Dioscoride, les mettent au rang des racines, bulbes et oignons, et disent que ce sont des racines rondes, sans tiges, sans feuilles et sans filaments. On en trouve qui pèsent une livre. Pline dit qu’on a trouvé un denier romain dans une truffe et que quand l’automne est pluvieux avec éclairs et tonnerres, la terre produit force truffes qui ne durent qu’un an. Les truffes se trouvent dans des terres sèches et crevassées. Les pourceaux sont fort friands de truffes et servent souvent à découvrir les lieux où il y en a. Les truffes sont blanches, noires, ou grises, On les sert fricassées ou au court-bouillon, dans une serviette » (Furetière).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre II, note 41.

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(Consulté le 08/05/2024)

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