Les deux questions débattues lors de la pastillaire de Jean ii de Bourges étaient :
- « Le fœtus n’est-il engendré que dans l’utérus ? »
- « Le fœtus vit-il dans l’utérus à la manière d’une plante ? »
Ces quatre pastillaires des nouveaux docteurs qui concluent la série des actes de 1650-1651 furent suivis de peu par leurs premières présidences de thèse quodlibétaire ; v. supra notes :
- [16], pour celle de Pierre Perreau le 22 décembre 1650 ;
- [17], pour celle de Robert Patin le 19 janvier 1651 ;
- [18], pour celle de Michel ii de La Vigne le 9 février 1651 ;
- [19], pour celle de Jean ii de Bourges le 16 février 1651.
En somme, des sept licenciés du 18 juillet 1650 (v. supra note [16]) :
- les quatre premiers classés, Pierre Perreau (dont la vespérie et le doctorat n’ont pas laissé de trace dans les Commentaires de Guy Patin), Michel ii de La Vigne, Robert Patin et Jean ii de Bourges, avaient accédé à la régence avant mars 1651 ;
- les trois derniers, Germain Hureau, Michel Langlois et Jean-Antoine Bourgaud, allaient satisfaire à tous les actes doctoraux entre novembre 1651 et février 1652, durant la seconde année du décanat de Patin (v. note [33] des Actes de 1651‑1652).