Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-1
Note [7]
« Non parce qu’il prend la cire, mais à cause du chevet {a} de l’église dont il assurait l’entretien et la garde. » {b}
« Dignité ecclésiastique. C’est celui qui a soin du chevet de l’église, c’est-à-dire du fond de l’église, depuis l’endroit où la clôture commence à tourner en rond. Comme les chéveciers en plusieurs églises ont soin du luminaire, et qu’ils prennent le reste de la cire qu’on emploie dans ces églises, plusieurs ont cru que capicerius, qui est le mot latin dont on a appelé le chévecier, avait été fait a capienda cera ; {ii} mais il a été fait de caput capitis, {iii} capitium, capicium, capiciarius, capicerius. »
Furetière (1690) a donné un autre avis sur chevecier :
« Celui qui est le chef, qui a la première dignité dans plusieurs églises collégiales. C’est la même chose que ce qu’on appelle trésorier en d’autres, parce qu’il garde le trésor de l’église, qui sont les chefs {iv} et reliques des saints. Meursius et Vossius {v} l’ont appellé capicerius, a capiendis ceris. {ii} En beaucoup d’endroits on l’appelle luminier, parce qu’il a soin du luminaire de l’église. »
Ces deux références lexicographiques viennent d’éditions postérieures à la mort de Patin et, plutôt que sa conversation, me semblent avoir inspiré les rédacteurs du Patininana.