Cet article sur Paul Manuce (v. note [16], lettre latine 38) est entièrement emprunté aux Éloges des hommes savants, tirés de l’Histoire de M. de Thou (v. supra note [1]) avec les additions d’Antoine Teissier (Genève, 1683, tome premier, pages 440‑443, v. supra note [1]), imprimeur et latiniste érudit, dont Scaliger a cependant assuré qu’il « ne savait pas dire trois paroles de suite en latin ». Cela se lit dans un article fort confus du Secunda Scaligerana (édition d’Amsterdam, 1740, pages 440‑441) : Manucius non poterat tria verba Latine dicere.
Les références à quelques ouvrages de Manuce sont :
- Commentariolus de veterum dierum Ratione et kalendarii romana Explanatio [Commentaire bref sur l’Ordre des jours dans l’Antiquité et Explication du calendrier romain] (Venise,1566) ;
- « Le Jugement sur les poètes qu’il faut lire » est un intrus introduit par Teissier, car ce titre appartient à la bibliographie de Jérôme Wolf (v. note [29], lettre 348), dont ce traité a été imprimé à la fin des Emblemata Nicolai Reusneri, IC… [Emblèmes de Nikolaus Reusner, jurisconsulte…] (Francfort, 1581) ;
- parus entre 1559 et 1582, mais jamais imprimés ensemble, les « quatre livres d’Antiquités romaines » ont porté sur « les Lois », « le Sénat », « la Cité » et « les Comices » ;
- le traité en italien « sur les Éléments et leurs effets » (Venise, 1557) a été traduit en latin, De Elementis et variis eorum effectis iisque potissimum quæ in meteoris apparent liber [Livre sur les Éléments et leurs effets, et surtout ceux qui se montrent dans les astres] (Paris, 1558) ;
- les douze livres des Paulli Manutii Epistolarum [Épîtres de Paul Manuce] ont paru ensemble pour la première fois à Lyon en 1581.