Annexe : Autobiographie de Charles Patin
(Lyceum Patavinum, 1682)
Note [8]
Charles Patin était né coiffé. En obstétrique, pour Furetière :
« la coiffe {a} est la petite membrane qu’on trouve à quelques enfants, qui enveloppe leur tête quand ils naissent. Drelincourt {b} croit que ce n’est qu’un lambeau des tuniques du fœtus, {c} qui se crève pour l’ordinaire à la naissance d’un enfant. Lampridius {d} témoigne que les sages-femmes vendaient bien cher cette coiffe à des avocats, qui étaient persuadés qu’en la portant sur eux ils auraient une force de persuader à laquelle les juges ne pourraient résister. Les Canons {e} défendent de s’en servir, parce que les sorciers en usaient dans leurs maléfices. »
- Coeffe dans l’orthographe du xviie s.
- V. note [2], lettre 941, pour Charles ii de La Sale Drelincourt et son traité de Partu octimestri vivaci [sur l’Accouchement viable au 8e mois] (Paris, 1668 pour la 3e édition).
- Amnios (amnion en grec) ou poche des eaux. Ces résidus des membranes fœtales sont normalement expulsés après la naissance de l’enfant, lors de la délivrance, et portent les noms vulgaires de secondines ou d’arrière-faix (v. note [2], lettre de François Rassyne, datée du 27 décembre 1656).
- Ælius Lampridius, un des auteurs de L’Histoire Auguste, v. notule {a}, note [43] du Faux Patiniana II‑2.
- Le droit canonique.