< L. latine 274.
> À Johannes Antonides Vander Linden, le 3 janvier 1664 |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johannes Antonides Vander Linden, le 3 janvier 1664
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1307 (Consulté le 08/10/2024) | ||||||||||||
[Ms BIU Santé no 2007, fo 150 vo | LAT | IMG] Au très distingué M. Johannes Antonides Vander Linden, à Leyde. Très distingué Monsieur, [a][1] Bien que je ne vous aie rien écrit depuis longtemps, j’ai à peine motif à le faire. Je pense qu’il n’y a presque rien à espérer de cet évêque de Luçon, [2] frère de M. Colbert, [3] tant je connais bien les mœurs des évêques et des courtisans. [1][4][5] Nous n’avons ici rien de nouveau ni d’assuré : tout est en effet incertain, tant de la guerre que de la paix, tout comme de Fouquet. [6] On raconte ici qu’à Turin, [7] Christine, duchesse de Savoie, [8] mère du prince de Piémont, [9] deuxième fille de Henri iv, [10] en sa 58e année d’âge, est frappée d’une maladie mortelle, à savoir d’une double hydropisie, du foie et des poumons. [11][12] Pallida mors, etc. [2][13] J’ai remis hier matin à votre M. Henricus 300 livres tournois, qui font cent écus ; [3][14] s’il a plus tard besoin d’une plus grosse somme, il n’aura pas à se faire de souci. Je vous recommande la ci-incluse : j’ai écrit à M. Vorst [15] pour qu’il vous remette le Théophraste du très distingué Hofmann, [4][16][17] comme j’espère qu’il fera. Vale, très distingué Monsieur, et aimez-moi. De Paris, ce jeudi 3e de janvier de l’année 1664, que je vous souhaite tout entière heureuse et prospère, ainsi qu’à toute votre famille. Vôtre de tout cœur, Guy Patin. | |||||||||||||
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Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr | |||||||||||||
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