Fiche biographique
Dinckel, Johann Rudolf |
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Médecin de Strasbourg qui n’a pas laissé de trace dans les biographies médicales, Dinckel [1] apparaît pour la première fois dans la Correspondance sous la plume de Charles Spon écrivant à Guy Patin le 10 juillet 1657 : Dinckel revenait de Padoue et son maître Melchior Sebizius, professeur de médecine à Strasbourg, [2] l’avait recommandé par lettre à Spon, qui l’avait à son tour recommandé à Patin (lettre du 28 août 1657) et lui avait confié le précieux manuscrit des Chrestomathies de Caspar Hofmann [3] pour le rendre à Patin, après avoir vainement cherché un imprimeur lyonnais qui voulût le publier. Dinckel a séjourné à Paris de septembre 1657 jusque vers la fin de 1658 : il s’y est perfectionné en médecine auprès de Patin et a appris à parler le français en voyageant en province ; il a aussi servi d’intermédiaire quand Patin a voulu enrichir sa bibliothèque des œuvres complètes de Sebizius ; puis Dinckel est retourné à Strasbourg pour y obtenir son doctorat en 1662 (v. note [1], lettre 1222), puis y exercer la médecine. Par sa mère, Dinckel était petit-fils de Johann Rolf Saltzmann, autre professeur de médecine à Strasbourg. [4] On ne trouve de lui dans les bibliographies qu’une thèse (Strasbourg, Jacobus Thilo, 1655, in‑4o) :
Notre édition contient quatre lettres de Patin à Dinckel, datées du 8 avril 1661 au 1er février 1667. | |||||||
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Fiche biographique. Dinckel, Johann Rudolf
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(Consulté le 16.04.2021)