À André Falconet, le 15 août 1659, note 1.
Note [1]

« La machine qui partage si justement les heures en deux fois six, exhorte à servir la justice et à observer les lois. » {a}

On peut toujours lire aujourd’hui cette inscription sous l’horloge qui a été préservée, à l’angle du quai de l’Horloge et du boulevard du Palais : {b}

« L’an 1370, Charles v fit mettre à la tour du Palais la première grosse horloge qu’il y ait eu à Paris. Il fit venir d’Allemagne un horloger nommé Henry de Vicq exprès pour en avoir soin. Il le logea dans cette tour et lui assigna six sous parisis par jour sur les revenus de la Ville. Le cadran de cette horloge était orné de quelques figures de terre cuite, par Germain Pilon. Henri iii fit réparer ce cadran. On lisait sur un marbre ces deux vers latins de Passerat, poète du temps… » {c}


  1. V. note [54‑3] du Faux Patiniana II‑1 pour la reprise de ce distique dans L’Esprit de Guy Patin, avec autre vers qui était écrit sous l’horloge de la Grand’Chambre.

  2. J.G.A. Chevallier, Le Conservateur de la vue (Paris, 1815, page 669).

  3. Suit le distique latin de Jean Passerat (v. note [2], lettre 21).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 15 août 1659, note 1.

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(Consulté le 27/04/2024)

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