Note [1] | |
« les remèdes antimoniaux sont les mains des diables. » Dans cinq autres lettres qu’ils ont échangées en 1657, Guy Patin et Charles Spon ont reparlé du porteur de la présente, le jeune médecin écossais dénommé Brusius, tout récemment gradué de la Faculté de médecine de Valence en Dauphiné, mais sans me permettre de dénicher ses thèses imprimées à Lyon. Son patron Wedderburn, mentionné un peu plus bas, était peut-être Ioannes Wodderbornius, médecin écossais étudiant à Padoue qui, dans sa jeunesse, avait défendu Galilée {a} contre ses détracteurs dans un opuscule intitulé : Quatuor Problematum quæ Martinus Horky contra Nuntium Sidereum de quatuor planetis novis disputanda proposuit. Confutatio per Ioannem Vvodderbornium Scotobritannum. Si cela était vrai (mais je n’oserais le garantir formellement), les disputes sur l’antimoine mèneraient à de surprenantes connexions… |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
De Charles Spon, le 15 mai 1657, note 1.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=9019&cln=1 (Consulté le 10/12/2024) |