À Claude II Belin, le 4 novembre 1631, note 10.
Note [10]

Claude Charles (1576-21 juin 1631) avait été reçu docteur régent de la Faculté de médecine de Paris en décembre 1606. Médecin de Richelieu, il avait été doyen de novembre 1610 à novembre 1612. Durant ces deux années, comme André Du Chemin (v. supra note [1]), il avait eu à soutenir la Faculté contre Jean Héroard, premier médecin du dauphin (futur Louis xiii) et docteur de Montpellier, qui souhaitait réunir l’exercice de la médecine et de la pharmacie, et même recevoir chirurgiens et apothicaires au sein de la Faculté de médecine ( v. note [31], lettre 117). Pour chasser les empiriques de Paris, Charles avait obtenu une ordonnance royale qui obligeait les médecins à signer et dater leurs prescriptions.

Il avait épousé Geneviève Piètre, fille de Simon ii Piètre, le Grand Piètre (v. note [5], lettre 15), qui se démit de sa chaire royale de médecine (ou de chirurgie, selon les sources) en faveur de son gendre (1607) ; Charles la résigna à son tour en 1624, en faveur de Henri ii Blacvod (v. note [29], lettre 390). Hormis ses thèses, Claude Charles n’a laissé qu’un ouvrage manuscrit (ms BnF no Fr 6352) intitulé De Lue venera [La Maladie vénérienne] (Triaire).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 4 novembre 1631, note 10.

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(Consulté le 14/12/2024)

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