À Charles Spon, le 14 juillet 1643, note 10.
Note [10]

La marée est le poisson frais (non salé) ; en faire provision, pour le débiter rapidement, l’avant-veille de la fin du carême (v. note [10] du Naudæana 3), c’est manquer singulièrement de clairvoyance, pour ne pas dire être stupide.

Pierre Gariel (Montpellier vers 1582-1670), théologien qui fut chanoine dans sa ville natale, a laissé plusieurs ouvrages. Il venait de publier un Discours de la gloire de la France, sur l’état présent des affaires. {a} Guy Patin annonçait ensuite avec beaucoup d’avance ses :

Series præsulum Magalonensium et Monspeliensium, variis Guillelmorum Monspelii dominorum, comitum Melgoriensium, Majoricensium, Aragoniorum et Gothorum regum historiis locupletata…

[Suite des prélats de Maguelone et de Montpellier, enrichie par les histoires des seigneurs Guillaume de Montpellier, des comtes Melgueil, {b} des rois de Majorque, d’Aragon et des Goths…] {c}


  1. Lyon, Jacques Roussin, 1643, in‑8o.

  2. Aujourd’hui Mauguio, près de Montpellier, v. infra note [88] pour Maguelone.

  3. Toulouse, F. Boude, 1652, in‑fo ; réédition ibid. Ioannes Boudus, 1665, 2 volumes in‑4o, couvrant les années 451 à 1665.

V. note [11], lettre 84, pour le président Gramond et ses Histoires de France.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 14 juillet 1643, note 10.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0088&cln=10

(Consulté le 10/11/2024)

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