Note [11] | |
« Parmi les sortes d’hydromel qui peuvent supporter de vieillir, le plus connu est cette boisson qu’on nomme vulgairement medo, et dont le plus excellent est préparé en Lituanie [v. note [8], lettre 384]. Ils prennent une part de miel et huit parts d’eau, ou même plus, etc. Pour en favoriser la fermentation et en ménager l’ardeur, certains y suspendent de la graine de moutarde dans un pot ou dans un petit sac, d’autres ajoutent de la lie de cervoise, et pour qu’elle dure plus longtemps, ils y adjoignent des fleurs de houblon de saule, etc. » (pages 785‑786 du Sennertus). On donnait aussi le nom d’hydromel à l’eau miellée, c’est-à-dire simplement mêlée de miel, sans fermentation, qui servait de boisson aux malades. L’apomel (v. note [24], chapitre iii du Traité de la conservation de santé) en était très voisin. |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 5 décembre 1641. Note 11
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