À Claude II Belin, le 5 décembre 1641, note 11.
Note [11]

« Parmi les sortes d’hydromel {a} qui peuvent supporter de vieillir, le plus connu est cette boisson qu’on nomme vulgairement medo, et dont le plus excellent est préparé en Lituanie. {b} Ils prennent une part de miel et huit parts d’eau, ou même plus, etc. Pour en favoriser la fermentation et en ménager l’ardeur, certains y suspendent de la graine de moutarde {c} dans un pot ou dans un petit sac, d’autres ajoutent de la lie de cervoise, et pour qu’elle dure plus longtemps, ils y adjoignent des fleurs de houblon de saule, etc. » {d}


  1. L’hydromel médicinal était l’eau miellée, c’est-à-dire simplement mêlée de miel, sans fermentation, qui servait de boisson aux malades. L’apomel (v. note [24] du Traité de la Conservation de santé, chapitre iii) en était très voisin.

  2. V. note [8], lettre 384.

  3. Ou sénevé, v. note [45] du Traité de la Conservation de santé, chapitre ii.

  4. Sennertus, pages 785‑786.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 5 décembre 1641, note 11.

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(Consulté le 06/12/2024)

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