À Charles Spon, le 18 janvier 1644, note 13.
Note [13]

Celse (Cornelius Aulus Celsus), érudit latin, serait né à Vérone et fut un contemporain d’Auguste (63 av. J.‑C.-14 apr. J.‑C.). Rien de plus assuré n’est connu sur sa vie, pas même s’il pratiqua effectivement la médecine (ce qui le rendait suspect aux yeux de Guy Patin, qui a fort peu parlé de lui), bien que l’ouvrage qui perpétue son renom soit intitulé De Medicina libri octo [Huit livres sur la Médecine]. C’est un tableau très précis de la médecine du temps de Celse et avant lui. La partie concernant l’hygiène est particulièrement originale, et nous devons à Celse de connaître l’histoire de la chimie grecque et romaine depuis Hippocrate. Les très nombreux commentateurs de Celse l’ont, entre autres, surnommé le Cicéron de la médecine et l’Hippocrate latin (G.D.E.L.). On trouve egelida en plusieurs endroits de ses livres de médecine.

De nombreuses éditions de Celse ont paru aux xvie et xviie s. : Johannes Antonides Vander Linden en a donné une analyse détaillée dans l’introduction bibliogrpahique de la sienne, parue à Leyde en 1657 (v. note [20], lettre de Charles Spon datée du 28 août 1657), dédiée à Guy Patin.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 janvier 1644, note 13.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0099&cln=13

(Consulté le 24/04/2024)

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