À Charles Spon, le 20 mars 1649, note 137.
Note [137]

Les deux avocats, fils de Nicolas et frères de Jean Piètre (respectivement ancien et présent doyens de la Faculté de médecine de Paris, v. note [5], lettre 15), se prénommaient Simon et Germain.

  • Simon iii, filleul du Grand Piètre (Simon ii, son oncle), défendit la Faculté, et Guy Patin eut l’occasion de le rencontrer à maintes reprises lors du procès contre Jean Chartier. Simon quitta la robe pour entrer dans les ordres et devint curé de Saint-Germain-le-Vieux en 1652 (v. les Décrets et assemblées de 1651‑1652 dans les Commentaires de la Faculté de médecine rédigés par Guy Patin, en date des 26 août et 4 septembre 1652) ; il y resta en charge jusqu’à sa mort en 1674.

  • Germain avait été nommé en 1640 « procureur du roi et de la ville dans l’État de la France ». Il était aussi conseiller et procureur général du duc d’Orléans. Durant la Fronde, il se distingua par un discours contre la guerre civile lors de la dramatique séance du 4 juillet 1652 à l’Hôtel de Ville (v. note [4], lettre 286). On voit son portrait, comme procureur de la Ville de Paris, peint par Philippe de Champaigne, au musée Carnavalet (inv. P. 2361).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 20 mars 1649, note 137.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0166&cln=137

(Consulté le 14/12/2024)

Licence Creative Commons