À Charles Spon, le 5 juin 1663, note 14.
Note [14]

« “ c’est que les gens de bien sont rares. ” {a} Dieu veuille que votre épiphora {b} cesse vite et ne revienne jamais ; fuyez fort la lecture et les travaux nocturnes. » {c}


  1. Juvénal, v. note [17], lettre 606.

  2. Symptôme de l’ophtalmie qui affectait Charles Spon (mentionnée au début de la présente lettre), l’épiphora est, pour Trévoux, un :

    « continuel écoulement de larmes, accompagné quelquefois d’ardeur, de rougeur et de picotement. Les causes internes de cette maladie sont le relâchement des glandes des yeux et la trop grande acrimonie de la sérosité qui s’y sépare, laquelle en rongeant et en picotant les yeux, y attire une plus grande quantité de sang et de lymphe. Les enfants sont fort sujets à ce mal. L’épiphora invétéré dégénère souvent en fistule lacrymale. Les causes externes de l’épiphora sont les vapeurs âcres ou les poudres qui entrent dans les yeux, et qui les piquent. L’air trop froid ou trop âpre produit aussi le même effet. »

    En termes plus modernes (Littré DLF), c’est un « flux habituel des larmes qui tombent sur les joues au lieu de passer par les points lacrymaux ».

  3. Lucubrationes, v. note [2], lettre de François Citois datée du 17 juin 1639.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 juin 1663, note 14.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0752&cln=14

(Consulté le 26/04/2024)

Licence Creative Commons