À Charles Spon, le 30 septembre 1650, note 15.
Note [15]

Du temps de Guy Patin (et longtemps encore après), les archevêques électeurs de Cologne, qui étaient aussi et princes-évêques de Liège, furent tous issus de la famille ducale de Bavière (von Wittelsbach) et tous neveux les uns des autres : Ernest (de 1581 à 1612), Ferdinand (1612 à 1650) et Maximilien-Henri (1650 à 1688). Celui qui venait de mourir à Arnsberg était Ferdinand de Bavière (1577-1650), frère puîné de Maximilien ier le Grand, duc électeur de Bavière (v. note [54], lettre 150). Le successeur de Ferdinand ne fut pas Maximilien-Philippe (1638-1705), fils cadet de Maximilien ier, mais un autre de ses neveux Maximilien-Henri de Bavière (Maximilian Heinrich von Wittelsbach, 1621-1688), son coadjuteur, fils du frère cadet de Ferdinand, Albert vi, duc des deux Bavières. Ce fut Maximilien-Henri qui accueillit Mazarin à Brühl durant son exil de 1651.

Depuis 1623, l’évêque-comte de Verdun, qui briguait aussi cette succession, était François de Lorraine-Mercœur (Fougères 1599-Dieuze 1672). Il était lointain parent du duc de Lorraine, Charles iv, mais cousin germain de la duchesse de Vendôme, Françoise de Lorraine-Mercœur (v. note [36], lettre 176), épouse de César Monsieur. François de Lorraine, qui était aussi grand doyen de Cologne (où il avait été exilé de 1626 à 1648) et chanoine de Liège, abandonna son évêché en 1661 pour se marier.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 30 septembre 1650, note 15.

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(Consulté le 26/04/2024)

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