À André Falconet, le 4 novembre 1650, note 16.
Note [16]

Article lx des Statuta F.M.P. (page 56‑59) adoptés par la Compagnie des docteurs régents le 18 octobre 1602, jour de la Saint-Luc (v. notes [46] des Décrets et assemblées de 1650‑1651 dans les Commentaires de la Faculté de médecine de Paris) :

In posterum die Sabbathi proxima post Festum Omnium Sanctorum, congregatis ante horam octavam a sacro omnibus Doctoribus, more solito, singulorum et præsentium duntaxat, qui per majorem partem Ordinarii adfuerint, Nomina tabellis papyraceis descripta in duas urnas seorsim conjiciantur : majoris quidem et antiquioris Ordinis Doctorum Nomina in eam, quam Antiquissimus Magister, qui tunc adfuerit teneat, minoris autem in alteram, quam similiter ejusdem Ordinis Antiquior teneat : ex his tabellis, ita sine ulla fraude in suam sigillatim urnam conjectis, et agitatis, Decanus decedens Magistratu, coram exporrecta manu, trium quidem majoris Ordinis Doctorum primum tabellas, deinde duorum minoris, ex sua separatim urna similiter depromere, et Facultati protinus renuntiare teneatur : hi quinque sorte assumpti sine ulla cujusquam prehensatione in sacellum, veteri more, Divinam opem imploraturi secedant, præstito prius apud Decanum consueto juramento, ibique consentientibus inter se majori ex parte suffragiis, tres Decanatus futuri maxime omnium dignos, quorum nemo eo munere functus fuerit, duos quidem ex majori Ordine, unum ex minori nominatim eligant, eorumque, sed præsentium duntaxat, tria Nomina suis separatim tabellis in urnam mittant : et cujus unius primum tabella Decani manu sorte deprompta fuerit, in proximum biennium in Decanus esto.

[Que dorénavant, le premier samedi suivant la Toussaint, tous les docteurs étant assemblés avant huit heures, après la messe, les seuls noms de tous les présents, qui formeront la plus grande partie de l’ordinaire, soient séparément écrits sur des billets de papier qui seront placés dans deux urnes : les noms des docteurs du premier rang {a} dans la première que tiendra le plus ancien des maîtres présents ; et ceux des docteurs du second rang {b} dans la seconde, que tiendra pareillement le plus ancien de ce rang. Que de ces bulletins, ainsi jetés séparément sans aucune fraude dans leur urne et remués, le doyen sortant plongera la main pour sortir de leur urne d’abord trois bulletins des docteurs du premier rang, puis pareillement de deux docteurs du second rang, et devra les annoncer aussitôt à la Faculté. Que les cinq ainsi désignés par le sort, sans brigue de quiconque, se retirent, suivant l’ancienne coutume, dans la chapelle pour implorer l’aide du pouvoir divin, après avoir prêté le serment habituel devant le doyen ; et là, s’étant accordé entre eux suivant la majorité des suffrages, choisissent les noms de trois docteurs, exclusivement parmi tous ceux qui sont présents, qu’ils jugent éminemment dignes de devenir doyens et dont aucun n’aura jamais précédemment assuré cette charge, deux du premier rang et un du second. Leurs billets sont mis dans une urne : {c} sera doyen pour les deux prochaines années celui seul dont le doyen aura tiré le billet en plongeant la main dans l’urne].


  1. On disait aussi, comme souvent Guy Patin, le grand banc.

  2. Petit banc.

  3. Ou plus prosaïquement, dans le fond d’un chapeau.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 4 novembre 1650, note 16.

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(Consulté le 19/03/2024)

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