À Charles Spon, le 14 septembre 1643, note 17.
Note [17]

« un nom nu et vide, sans force ni pouvoir » :

credere me scilicet et semper credidisse dicentibus nil omnino aliud quam nudum et inane nomen esse Fortunam.

[je crois et ai, bien entendu toujours cru, en ceux qui disent que la Fortune n’est rien d’autre qu’un nom nu et vide].

Ce latin vient des Epistolæ familiares [Lettres familières] (livre xxii, lettre 13, 7) de Pétrarque (Francesco Petraca, Arezzo, Toscane 1304-Arqua, Vénétie 1374). Il partage avec Dante (v. note [10] du Patiniana I‑3) le premier rang de la poésie italienne. En 1312, son père, banni de Florence pour des raisons politiques, s’installa en Avignon. Après des études à Carpentras puis à la Faculté de droit de Montpellier, le jeune Pétrarque séjourna en Provence, pour ne revenir en Italie qu’en 1341, ayant déjà fait preuve de son immense génie littéraire ; il y assura plusieurs ambassades au nom du Saint-Siège et de divers princes italiens. Il a rédigé ses nombreuses œuvres en latin ou en italien.

Sous l’habile férule de Mazarin, Gaston d’Orléans, le frère de Louis xiii, avait une fois de plus perdu tout crédit à la cour.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 14 septembre 1643, note 17.

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(Consulté le 11/10/2024)

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