À Charles Spon, le 1er novembre 1652, note 17.
Note [17]

« l’Égypte d’Homère, ce sont peu de bonnes choses et beaucoup de mauvaises » :

  • Gabriel Naudé, Bibliographia politica [Bibliographie politique] (Helmstedt, Henning Müller, 1663, in‑4o, page 109, lignes 26‑28 ; première édition à Venise en 1633),

    velut Ægyptus Homerica, et bona multa habent et mala etiam non pauca ;

    [comme l’Égypte d’Homère, on y trouve beaucoup de bonnes choses, mais aussi pas mal de mauvaises] ;

  • Martial (Épigrammes, livre i, 17),

    Sunt bona, sunt quædam mediocria, sunt mala plura
    Quæ legis hic : aliter non fit, Avite, liber
    .

    [Dans ce que tu lis ici, il y a du bon, du médiocre, beaucoup de mauvais : un livre, Avitus, ne se fait pas autrement].

La source homérique est dans L’Odyssée (chant iv, vers 227‑230), à propos d’un baume qui soulageait tous les chagrins :

τοια Διος θυγατηρ εχε φαρμακα μητιοεντα,
εσθλα, τα οι Πολυδαμνα πορεν, Θωνος παρακοιτις
Αιγυπτιν, τη πλειστα φερει ζειδωρος αρουρα
φαρμακα πολλα μεν εσθλα μεμιγμενα πολλα δε λυγρα.

[Hélène avait reçu ce médicament de Polydame, femme de Thôs qui régnait en Égypte, {a} où la terre féconde produit quantité de substances bienfaisantes et quantité de nocives].


  1. V. notule {b}, note [4] du Traité de la Conservation de santé, chapitre iii.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er novembre 1652, note 17.

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(Consulté le 19/04/2024)

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