À Charles Spon, le 2 août 1652, note 18.
Note [18]

D’une lettre fabriquée à André Falconet qu’on trouve dans les éditions Bulderen et Reveillé-Parise, datée du 14 mai 1649 (v. note [a], lettre 176), il ne subsiste qu’un paragraphe « orphelin » (et tout à fait anachronique) relatif au sac de la maison de Cormeilles dont parlait ici Guy Patin :

« Ceux qui le veulent excuser {a} disent qu’il ne les a faites {b} que par nécessité et qu’il n’en veut qu’à la bourse. J’y ai perdu deux mille écus en un article, {c} sans peut-être qu’il le sache et sans savoir à qui m’en prendre. Ma maison des champs a été dévalisée par ses soldats. Ma femme qui en faisait ses délices voudrait que le cardinal Mazarin n’eût jamais passé Casal {d} et que sa belle maison de Cormeilles n’eût pas été pillée. »


  1. Mazarin.

  2. Ses cruautés contre le peuple de Paris.

  3. « Quand un homme s’est ruiné en peu de temps, on dit qu’il a mangé tout son bien en un article » (Furetière).

  4. V. note [6], lettre 53, pour la bravoure de Mazarin qui mit fin au siège de Casal, en octobre 1630, et qui fit sa première célèbrité.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 2 août 1652, note 18.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0292&cln=18

(Consulté le 10/10/2024)

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