Outre le mel aerum [miel aérien], ce chapitre xiii (pages 180‑200), livre viii, de l’« Histoire universelle et nouvelle des plantes » de Johann Bauhin (Yverdon, 1650, v. supra note [5]) recense onze autres sortes de mannes :
- Man sive manna sacrarum Literarum, sive Israelitarum [Man (v. note [8], lettre latine 272) ou la manne des Écritures sacrées, ou des Israélites] (pages 188‑190) ;
- Mel cedrinum [Miel de cèdre] (pages 190‑191) ;
- Manna Laricea sive Briansona [La manne de mélèze ou de Briançon] (pages 191‑192) ;
- Manna Calabrina fraxini et orni [La manne calabraise de frêne et d’orne] (pages 192‑198) ;
- Manna Orientalis mastichina [La manne orientale masticihine (de mastic)] (pages 198‑199) ;
- Siracost et manna xirquest Indica ex arbore quest [Le siracost et la manne xirquest (lait du quest) qui vient de l’arbre quest] (page 199) ;
- Manna Indica Tiriamiabin aut Trungibim [La manne indienne de Triamiabin ou Trungibim] (pages 199‑200) ;
- Manna Indica Calabrinæ persimilis [La manne indienne très semblable à la calabraise] (page 200) ;
- Manna Indica melli candido similis [La manne indienne semblable au miel blanc] (page 200) ;
- Mannæ adulterinæ [Les mannes frelatées] (page 200), dont la principale était dite bombicyna [soyeuse ou luisante], par addition de mastic (manna mastychina) ou de sucre, et pouvait venir d’Orient ou de Calabre ;
- Mannarum æquivoca [Les synonymes de la manne] (page 200), manne d’encens (manna thuris) et sucre (saccharum).
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