Note [19] | |
Paix fourrée : « paix qui n’est faite qu’en apparence, et qui ne durera pas longtemps » (Furetière). Ce procès, commencé en 1629, visait à interdire aux épiciers (apothicaires, v. note [4], lettre 14) de préparer toutes espèces de drogues. Après bien des disputes, il fut conclu par un arrêt définitif du 27 novembre 1632 : les épiciers étaient autorisés à conserver les objets qui formaient les deux premiers chefs de la contestation, c’est-à-dire les drogues simples et les drogues composées, foraines. Comme exemple de drogues simples, l’arrêt indiquait la rhubarbe, la casse, le séné, la manne, l’agaric, le turbith ; et de drogues composées, la thériaque, le mithridate, l’alkermès et l’hyacinthe. Les autres préparations restaient réservées aux apothicaires (Triaire). La trace de cette mise au pas des pharmaciens (v. note [29], lettre 6) se trouve dans les Comment. F.M.P. (tome xii, fos 307 ro‑308 vo), dans le Règlement accordé entre les doyen et docteurs régents de la Faculté de médecine de Paris et les syndics et apothicaires épiciers du roi suivant la Cour sous la charge de Monsieur le grand prévôt de l’hôtel :
|
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 4 novembre 1631, note 19.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0007&cln=19 (Consulté le 15/10/2024) |