Note [2] | |
Guillaume Sauvageon, né à Decize dans le Nivernais, est mort, selon Guy Patin, près d’Autun au printemps de 1660. Docteur en médecine de l’Université de Rome (v. la signature de son épigramme dans la note [6], lettre latine 194), il était agrégé (avec éclipses) au Collège de Lyon. Guy Patin a souvent parlé de lui dans ses lettres comme éditeur d’ouvrages médicaux et grand chicaneur, mais jamais comme praticien habile et régulier. Guillaume Sauvageon a publié la Pharmacopée de Bauderon (v. note [15], lettre 15). Dans son épître dédicatoire à René Moreau, il déclare l’avoir eu pour maître :
Le nom complet de Sauvageon n’apparaît pas dans les : Ioannis Riolani Patris, Medici Parisiensis, viri clarissimi ; Opera Medica. Hac postrema editione scholiis aliquot, notisque marginalibus locupletata, infinitisque mendis repurgata. L’épître dédicatoire de ce petit livre est adressée Clarissimo Eruditissimoque Viro D.D. Guidoni Patino Doctori Medico Parisiensi. G.S.P.D. [G.S. (Guillaume Sauvageon) adresse toutes ses salutations au très brillant et savant M. Guy Patin, docteur en médecine de Paris]. Son début fait écho au propos de Patin à Claude ii Belin et lève tous les doutes : Redit ad te, vir clarissime, Riolanus, non iam nævis maculisque fœdatus, non lethalibus contagiosisque confossus vulneribus, sed amica Cosmetices Therapeuticesque arte, novo cultu, nitore habituque donatus conspicuusque. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 8 décembre 1637, note 2.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0036&cln=2 (Consulté le 12/11/2024) |