De Hermann Conring, le 14 mai 1666, note 2.
Note [2]

À la fin de sa lettre du 1er août 1664, Guy Patin avait confié à Johann Georg Volckamer son intention d’envoyer à Hermann Conring, dès qu’il aurait paru, le Satyricon de Pétrone que Pierre Petit et Jacques Mentel avaient chacun édité et enrichi du fragment inédit trouvé en Dalmatie (Padoue et Paris, 1664, v. note [11], lettre 792). Très sceptique sur son authenticité, Patin avait fait part de ses doutes à Conring, lui répétant sans doute que longe enim aliter olent catuli quam sues [chiens et porcs n’ont pas du tout la même odeur] (Plaute, v. note [8], lettre latine 341).

Conring, quant à lui, réservait habilement son jugement sur cette découverte ; mais « le monde médical », orbis medicus, semble ici incongru, et pourrait être une erreur de copie, pour orbis litteratus, « le monde lettré » (savant). Les lettres contenues dans notre édition ne permettent pas de connaître la conclusion de Conring sur la question (s’il s’agissait bien de celle qu’il évoquait ici, mais je n’ai pas su y trouver de meilleure explication).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Hermann Conring, le 14 mai 1666, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=9085&cln=2

(Consulté le 16/04/2024)

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