À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 23.
Note [23]

Page 70 (Paris, 1646), livre i, chapitre xxx, De Rosis [Les Roses], deux requêtes (§ 3).

  • Ligne 33, avec l’arrogance d’un pédant (qui savait mal le grec) et sans pitié pour le lecteur, Guy Patin demandait d’abréger κυνορροδον [cynorhodon, « rose de chien » églantier sauvage, v. note [8], lettre latine 109] en κυν., et κυνοσβατος [Rosa sempervirens, rosier toujours vert, « ronce de chien »] en κυνοσβ.

  • Ligne 35, corriger censum (cas accusatif) en censu (ablatif) dans la phrase :

    In earundem censum [censu] habent Officinæ quædam Bedeguar Arabum, quam ego plantam Carduis iungo.

    [Dans la liste des mêmes plantes, les officines ont un certain bédégar des Arabes, {a} plante que je range parmi les chardons].


    1. Littré DLF donne bédégar pour le nom persan du chardon Notre-Dame ou silibus marianus.

L’édition de Francfort (1667, pages 57) n’a pas abrégé les deux mots grecs, mais a bien sûr remplacé censum par censu.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 23.

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(Consulté le 28/03/2024)

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