À André Falconet, le 5 novembre 1649, note 24.
Note [24]

« Bien des choses qu’il serait malhonnête et vil de réclamer, se peuvent accepter en toute honnêteté » ; adaptation de la maxime de délicatesse prononcée par Ulpian (Domitius Ulpianus, jurisconsulte romain du iiie s. de notre ère) à propos des honoraires des gens de loi (Digeste justinien, 50.13.1, § 5, v. note [22], lettre 224) :

Est quidem res sanctissima civilis sapientia, sed quæ pretio nummario non sit estimanda nec deshonestanda : Quædam enim, tametsi honeste accipiantur, inhoneste tamen petuntur.

[C’est une chose sainte, en vérité, que la science du droit, mais elle n’est pas à estimer ni à flétrir à prix d’argent : il est des choses qu’on peut accepter, mais jamais demander avec honneur].

L’Esprit de Guy Patin a repris et étendu ce passage : v. note [14] du Faux Patiniana II‑2.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 5 novembre 1649, note 24.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0206&cln=24

(Consulté le 05/12/2024)

Licence Creative Commons