Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-7, note 27.
Note [27]

À l’appui de son propos sur Francesco Albani, dit l’Albane (Bologne 1578-ibid. 1660), Moréri cite l’Abrégé de la vie des peintres, avec des réflexions sur leurs ouvrages, et un Traité du peintre parfait, de la connaissance des dessins, et de l’utilité des estampes, par le peintre et graveur français Roger de Piles (Clamecy 1635-Paris 1709), édition de Paris, Charles de Sercy, 1699, in‑8o, pages 332‑334. Il y abrège les Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excellents peintres d’André Félibien (Paris, 1688, v. supra note [5], entretien vii, pages 293‑298).

Pierre Mignard (Troyes 1612-Paris 1695), premier peintre du roi, est celui des Mignard qui a décoré (en 1677-1680) la galerie d’Apollon dans le château de Saint-Cloud (v. note [26], lettre 236), propriété de Monsieur, Philippe d’Orléans, frère cadet de Louis xiv. Piles en a brièvement parlé comme « l’un des plus considérables ouvrages qui ait jamais été fait en ce genre-là » (ibid. page 521).

Les trois Grâces (Charites des Grecs, Χαριτες), Euphrosyne, Thalie et Aglaé, filles de Jupiter (ou de Bacchus), étaient les compagnes de Vénus (Fr. Noël) :

« Leur pouvoir s’étendait à tous les agréments de la vie. Elles dispensaient aux hommes non seulement la bonne grâce, la gaieté, l’égalité d’humeur, la facilité des manières, et toutes les autres qualités qui répandent tant de charme dans la société, mais encore la libéralité, l’éloquence, la sagesse. {a} La plus belle de toutes leurs prérogatives, c’est qu’elles présidaient aux bienfaits et à la reconnaissance. »


  1. Euphrosyne symbolisait l’allégresse, Thalie, l’abondance, et Aglaé, la splendeur. Thalie partageait son nom avec la Muse qui présidait à la comédie (v. note [4], lettre de Reiner von Neuhaus, datée du 1er juillet 1673), mais en était mythologiquement distincte.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-7, note 27.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8220&cln=27

(Consulté le 12/12/2024)

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