À Claude II Belin, le 8 novembre 1635, note 3.
Note [3]

« les Conférences médicales de La Framboisière beaucoup plus développées et riches qu’avant » ; annonce des :

N. Abrah. Frambesarii Veromandui, Medici Regii, Primarii in Academia Remensi Professoris, Scholæ Medicæ multo quam antehac ampliores ac locupletiores. In quibus de Medicinæ Theoria et Praxi acriter disputatur. Ad Candidatorum Examen pro laurea impetranda subeundum.
Editio sexta, præcedentibus emendatior, dimidioque auctior, partim nova quæstionum variarum passim insertarum accessione, partim examine quadruplici : Primo super Anatomica administratione ; ad Physiologiæ calcem addito : Secundo super actionibus, excrementis et habitu corporis, ad morbi diagnosin et prognosin accurate perpendendis, in quibus Semiotice ultima Pathologiæ pars versatur : Tertio super medicamentorum præparandorum methodo duplici, analytica et synthetica, sub Therapeuticæ finem : Quarto super Symptomaton Febres comitantium curatione, ad Pyretologiæ coronidem
.

[Conférences médicales de Nicolas-Abraham de La Framboisière, {a} natif du Vermandois, médecin du roi et premier professeur en l’Université de Reims : beaucoup plus développées et riches qu’auparavant, on y dispute avec pénétration sur la théorie et la pratique de la médecine. Destiné à l’examen des candidats au doctorat.
Sixième édition, mieux corrigée que les précédentes et augmentée de moitié, en partie par l’addition nouvelle en tous endroits de questions diverses, et en partie par un quadruple renfort : 1. sur l’organisation anatomique, ajoutée à la fin de la physiologie ; 2. sur les actions, excréments et habitude du corps qu’il convient de soigneusement examiner pour le diagnostic et le pronostic de la maladie, dont traité sémiologiquement la dernière partie de la pathologie ; 3. sur la double méthode, analytique et synthétique, à suivre pour préparer les médicaments, placée à la fin de la thérapeutique ; 4. sur le traitement des symptômes qui accompagnent les fièvres, en couronnement de la pyrétologie]. {b}


  1. V. note [17], lettre 7.

  2. La pyrétologie est l’étude des fièvres.

    Paris, Jean Jost, 1636, in‑12 de 760 pages.


Ce sont quatre Disputationes, présentées sous forme de dialogue entre le doyen et le candidat, arrangées selon les quatre parties de l’enseignement médical de l’époque (v. note [13] des Pièces liminaires du Traité de la Conservation de santé) :

  1. De medicinæ Definitione, et partitione, deque rebus naturalibus, in quarum contemplatione φυσιολογια occupatur [Sur la Définition et le partage de la médecine, et sur les choses naturelles, qui sont l’objet de la physiologie] ;

  2. De Rebus non naturalibus, in quarum legitimo usu υγιεινη consistit [Sur les Choses non naturelles, en quoi consiste l’utilité légitime de l’hygiène] ;

  3. De Rebus præter naturam, in quarum cognitione παθολογια versatur [Sur les Choses contre nature, dont la connaissance est dévolue à la pathologie] ;

  4. De curandi Methodo, quæ θεραπευτικη Græcis dicitur [Sur la Méthode pour soigner, que les Grecs appellent thérapeutique].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 8 novembre 1635, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0026&cln=3

(Consulté le 29/03/2024)

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