À Hieronymus Bauhin, le 21 octobre 1660, note 3.
Note [3]

« Épigramme, à M. Hieronymus Bauhin, excellent docteur en médecine, et professeur d’anatomie et de botanique récemment élu en l’Université de Bâle.

Il vous faut poursuivre la très brillante lignée de vos ancêtres, il vous revient de persister dans le sillon qu’ils ont tracé avant vous.

Nul ne doute que vous laissiez entrer la renommée qui se tient à votre porte, ni que vous obteniez les récompenses méritées de vos études.

Comment, Bauhin, ne pas déguster maintenant le fruit de votre labeur, et révéler les richesses enfermées dans votre savant cœur.

Après vous et aussi de votre vivant, vos écrits triomphants commenceront à vivre et à répandre votre renom dans le monde entier.

De Paris, ce jeudi 21e d’octobre 1660, Guy Patin, docteur en médecine et professeur royal, a voué ces vers à son ami très distingué. »

Les vœux de Guy Patin en faveur de Hieronymus étaient chaleureux et bienveillants, mais quelque peu hypocrites car quelques années plus tôt, il avait été témoin des égarements de celui qu’il qualifiait alors de « misérable petit fripon qui s’est bien malheureusement débauché » (v. note [13], lettre 363).

Les souhaits de Patin n’eurent toutefois pas le temps de se réaliser : mort en 1667 à l’âge de 30 ans, Hieronymus n’a produit qu’une réédition (Bâle, Jacob Werenfels, 1664, in‑4o, en allemand) du Krauter Buch [Livre des plantes] de Tabernamontanus (v. note [15], lettre 1023) qu’avait publié Caspar Bauhin, son grand-père, en 1625.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hieronymus Bauhin, le 21 octobre 1660, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1178&cln=3

(Consulté le 15/10/2024)

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