Note [3] | |
Les nerfs crâniens naissent de chaque côté du cerveau pour animer les muscles (nerfs moteurs) de la tête et du cou, et pour recevoir les informations, sensorielles et sensitives, qui en proviennent ; certains assurent en outre des fonctions végétatives dont le ressort peut être plus étendu. Arrangés par paires symétriques (un de chaque côté), ils émergent ou pénètrent par un trou percé dans la base du crâne. On en compte aujourd’hui douze paires, numérotées en chiffres romains :
Au xviie s., on ne distinguait que sept paires. Jean ii Riolan les a énumérées dans ces deux vers latins, à la page 256 de son Encheiridium anatomicum et pathologicum [Manuel anatomique et pathologique] (Paris, 1648, v. note [25], lettre 150) :
Pour comprendre la phrase qui suit dans l’observation, il faut encore savoir que les nerfs crâniens appartiennent à la périphérie du cerveau : ils sont en relation avec l’hémicorps du même côté qu’eux, contrairement aux structures centrales, dont les connexions sont croisées. |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé 2007) : 20, note 3.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8150&cln=3 (Consulté le 11/12/2024) |