Note [3] | |
« en surpasse bien d’autres ». Ce jugement sur l’érudit P. Marin Mersenne {a} clôt un déroutant propos sur la semence, le chyle et le vide, sans rapport clair avec ce qui le précède. La fuite des idées avait mené Marten Schoock à blâmer deux ouvrages dont il n’avait pas approuvé le contenu, émanant de deux cartésiens : {b}
Schoock, qu’aucune discussion savante n’intimidait, a critiqué les idées de Valerianus Magnus et de Mersenne dans l’article ix de la Disputatio octava, de Vacuo [Huitième Disputation, sur le Vide] (page 188‑205), imprimée dans sa Physica generalis. Qua sic discutiuntur secundum libertatem Philosophicam, non minus antiquorum quam recentiorum Philosophrum placita ; ut simul major ratio habeatur veritatis, quam authoritatis humanæ [Physique générale. Où sont discutés, conformément à la liberté phiosophique, les préceptes des philosophes, tant anciens que modernes ; et où le raisonnement tient plus compte de la vérité que de l’autorité humaine] (Groningue, Johannes Cöllenius, 1660). Cette thèse n’est pas datée, mais son auteur méditait déjà sur son sujet au moment où il écrivait sa lettre à Guy Patin. Il a abondamment traité du chyle et de la semence (féminine et masculine) dans son De Fermento et fermentatione Liber [Livre sur le Ferment te la fermentation] (Groningue, 1663, v. note [3], lettre 723). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
De Marten Schoock, le 12 août 1656, note 3.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=9064&cln=3 (Consulté le 08/12/2024) |