À Charles Spon, le 17 octobre 1656, note 32.
Note [32]

Jean-Pierre Camus (v. note [9], lettre 72), évêque de Belley mort en avril 1652, connaissait sans doute, mais n’avait pas pu lire la cocasse explication qu’a donnée le missionnaire dominicain Jean-Baptiste Labat (Paris 1663-ibid. 1738) dans ses Voyages en Espagne et en Italie (Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1731, in‑4o), tome 3e, page 240, sur la ville de Tivoli (Latium) :

« Les capucins vivent de quête en Italie, comme autre part ; ceux qui sont chargés de ce soin sont armés d’une arquebuse à miettes, c’est ainsi qu’ils appellent leur besace, et d’un bâton de cinq pieds de hauteur, avec une fourchette à son extrémité, sur laquelle on pose l’arquebuse pour soulager le quêteur, pendant qu’il attend aux portes des maisons qu’on lui apporte de quoi le charger. On dira que ceci est de peu de conséquence, j’en conviens, mais c’est un avis que je donne aux capucins, mes compatriotes, qui peut leur être utile ; c’est le but que se doit proposer un voyageur : celui qui ne cherche pas à être utile à ses compagnons voyage inutilement. »

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 17 octobre 1656, note 32.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0446&cln=32

(Consulté le 26/04/2024)

Licence Creative Commons