À Claude II Belin, le 28 juillet 1642, note 4.
Note [4]

« On dit proverbialement qu’un homme a usé son luminaire, qu’il a perdu son luminaire, quand il a perdu la vue, soit par excés d’étude, ou de débauche » (Furetière).

Phtisie, fièvre, diarrhée et cécité font évoquer divers diagnostics :

  • une méningite tuberculeuse, alors constamment mortelle ;

  • le stade évolué d’une cysticercose, infection parasitaire par tænia solium (ténia du porc, v. note [4], lettre latine 361) ;

  • moins rarement de nos jours, une inflammation (v. note [6], lettre latine 412) des artères qu’on appelle maladie de Horton (artérite temporale à cellules géantes décrite par l’Américain Bayard Taylor Horton en 1932), qui se caractérise aussi par des maux de tête intenses.

La toxicité oculaire d’un des multiples composants de la thériaque pourrait fournir une autre interprétation de cette observation, mais elle est moins plausible.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 28 juillet 1642, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0066&cln=4

(Consulté le 28/03/2024)

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