Note [4] | |
« On appellera ma Maison, Maison de désolation. » Une lettre de Rancé à Arnauld d’Andilly (v. note [4], lettre 845), datée de Blois, le 8 février 1660 reprend ce récit ; Chateaubriand l’a transcrite par dans sa Vie de Rancé (v. note [6], lettre 480 ; livre ii, pages 80-81) :
L’amertume de Gaston d’Orléans sur son lit de mort exprimait sans doute l’échec global de sa vie, dans le rôle ingrat de frère cadet du roi Louis xiii, ayant toujours refusé de se soumettre à lui, avec le rêve obsédant de prendre sa place (v. infra, note [7]). L’extinction de sa lignée princière, faute d’héritier mâle (les femmes ne transmettaient pas la qualité de prince du sang royal), devait aussi y prendre part. Son neveu, le duc Philippe d’Anjou, frère cadet de Louis xiv, allait hériter du duché d’Orléans et du titre de Monsieur. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 17 février 1660, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0592&cln=4 (Consulté le 20/09/2024) |