À André Falconet, le 2 décembre 1664, note 4.
Note [4]

C’est-à-dire « son accouchement ». Durant sa maladie, la reine Marie-Thérèse n’eut pas l’extrême-onction (v. note [15], lettre 251), mais reçut le viatique (v. notule {f}, note [1], lettre 799).

Mme de Motteville (Mémoires, page 542) :

« La reine mère fut sensiblement touchée du péril où elle vit la reine. Elle la fit résoudre, malgré sa tendresse et la peine qu’une jeune personne sent d’ordinaire à la mort, à recevoir le saint viatique. Elle lui apprit qu’elle était en danger, et dit ensuite à ceux qui s’étonnaient de la force qu’elle avait eue à lui annoncer cette triste nouvelle “ qu’elle aimait la reine ; mais qu’elle souhaitait plus ardemment de la voir vivre dans le ciel que sur la terre. ” Le roi, accompagné de toute la cour, alla au-devant du Saint-Sacrement, et la reine mère demeura dans la chambre de la reine qui, après avoir communié, dit qu’elle était bien consolée d’avoir reçu Notre-Seigneur, et qu’elle ne regrettait la vie qu’à cause du roi, y desta muger, {a} montrant du doigt la reine mère. »


  1. « et de cette femme ».

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 2 décembre 1664, note 4.

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(Consulté le 26/04/2024)

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