Note [4] | |
En survivance de son père, Jérôme i (mort en 1656, v. note [12], lettre 164), Jérôme ii Bignon (ou Le Bignon, 1627-1697) avait été reçu avocat général au Parlement de Paris en 1652, puis en exercice de 1656 à 1673 ; il était grand maître de la Bibliothèque du roi, dont son père avait aussi obtenu pour lui la survivance (Popoff, no 616). L’affaire de la cure de Saint-Côme fit grand bruit. Voici, par exemple, ce qu’on en lit dans Les Définitions du droit canon… de François C. Des Maisons, avocat en Parlement (Paris, Charles de Sercy, 1668, in‑4o), pages 175‑176 : « La fondation des bénéfices est ordinairement considérée pour décider la qualité du patronage : {a} s’il est ecclésiastique, ou s’il est laïc ; ce qui fut remarqué dans la cause fameuse qui fut plaidée à la Grand’Chambre l’année dernière, 1667, entre Maître Denis Deffita et Maître Jean Lizot : {b} le premier présenté par l’Université de Paris, prétendant qu’elle soit en patronnage laïc ou, quoi que c’en soit, en patronage mixte ; et l’autre, pourvu en Cour de Rome, sur la résignation qui lui en avait été faite par le dernier titulaire et paisible possesseur ; {c} de manière qu’on peut dire certainement après cet arrêt que lorsqu’elle est en patronage ecclésiastique, il n’y a qu’une personne de cet Ordre qui y puisse nommer ou présenter ; et ainsi du patronage laïc ; ce qui ne me paraît pas inutile d’être rapporté en ce lieu, puisque cette difficulté a causé tant de contestation. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 31 mars 1667, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0906&cln=4 (Consulté le 10/10/2024) |