Note [4] | |
Pour la cohérence du propos, ma traduction a remplacé ut (conjonction affirmative) par ne (négative) dans ut ex Italiæ finibus bellum arceatur, « de sorte qu’une guerre nous vienne < ne nous vienne pas > des sommités d’Italie ». Le traité entre le pape Alexandre vii et Louis xiv, qui mit fin au conflit engendré par l’affaire des gardes corses, ne fut conclu qu’en février 1664 à Pise (v. note [1], lettre 772). Les négociateurs en furent le légat du pape en France, Cesare Maria Antonio Rasponi, et Louis d’Anglure de Bourlémont, auditeur de Rote à Rome (v. note [33], lettre 342) et plénipotentiaire du roi, accompagnés par les ambassadeurs d’Espagne et de Venise en France, Gaspar de la Fuente et Alvise Sagredo (v. note [7], lettre 766). Je n’ai pas identifié le Savoyard et le Parmesan qui participèrent aussi aux préparatifs. Dans son Histoire des papes, depuis saint Pierre jusqu’à Benoît xiii inclusivement… (La Haye, Henri Scheurleer, 1734, in‑4o, tome cinquième, pages 332‑333), François Bruys explique que :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Adolf Vorst, le 27 avril 1663, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1274&cln=4 (Consulté le 08/12/2024) |