Note [4] | |
La seconde partie de cet article se lit presque à l’identique dans la Dissertation sur les libelles diffamatoires que Pierre Bayle a placée à la fin de son Dictionnaire historique et critique à partir de 1696 (tome 3, page 3098 de l’édition de 1702) : « Presque en même temps, {a} Fabricius Vejento, auteur de quantité de libelles contre les sénateurs et contre le clergé de Rome, ayant été jugé par Néron même, ne fut que banni d’Italie. Ses livres furent condamnés au feu. On les rechercha depuis, et on les lut avec la dernière avidité pendant qu’il y eut du péril à le faire ; mais dès qu’il fut permis de les avoir, on ne s’en soucia plus. Convictum Vejentonem Italia depulit et libros exuri jussit, conquisitos lectitatosque donec cum periculo parabantur, mox licentia habendi oblivionem attulit. » {b} Tout bien pesé, je crois que les rédacteurs de L’Esprit de Guy Patin ont emprunté leur article à Bayle, en l’introduisant par un vers d’Ovide qu’ils avaient pu lire dans une lettre de Guy Patin à André Falconet (v. supra note [3]). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : L’Esprit de Guy Patin (1709), Faux Patiniana II-3, note 4. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8216&cln=4 (Consulté le 20/09/2024) |