Note [48] | |
Cette Sœur Augustine est intervenue dans un obscur épisode de la vie de Jacques i Cujas (mort en 1590, v. note [13], lettre 106). On la lit, sous forme d’une allusion laconique dans le Pithœana (page 502) : « J’ai brûlé le procès contre Monsieur Cujas pour le fait de sœur Augustine. » La Vie de Pierre Pithou ; avec quelques mémoires sur son père et ses frères de Pierre-Jean Grosley (1718-1785) {a} a donné quelques détails sur cette affaire, sans pour autant l’éclaircir (tome 2, pages 162‑163) : « François Pithou partagea en 1590 la douleur de son frère {b} sur la mort de Cujas. Ce grand homme, que l’on peut appeler le Descartes de la jurisprudence, leur était également attaché ; le commerce et les liaisons qu’il entretenait avec eux leur étaient communs ; cependant, il ne se souvint que de François dans le testament qu’il fit quelques heures avant sa mort. Ce dernier dut sans doute cette distinction à un service important qu’il lui avait rendu, ainsi qu’il nous l’apprend lui-même en ces termes : J’ai brûlé le procès de M. Cujas pour le fait de Sœur Augustine. Parmi une foule d’écrivains qui ont écrit la vie de Cujas, je n’en connais aucun qui ait parlé de ce fait, dont les circonstances détaillées ne peuvent rien diminuer de la gloire du grand Cujas. » {c} Cet article du Patiniana imprimé ne figure pas dans le manuscrit de Vienne. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Patiniana I‑4 (1701), note 48. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8199&cln=48 (Consulté le 11/12/2024) |